Des industries en phase d’être opérationnalisées à la GDIZ, 35.000 emplois avant fin 2024

Le ministre d’Etat chargé du développement et de la coordination de l’action gouvernementale a visité mardi 18 juin 2024, la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ). Abdoulaye Bio TCHANE au terme de la visite consacrée à l’évaluation de l’état d’avancement de la zone économique spéciale, s’est dit très satisfait de la zone qui emploie déjà plus de 12.000 jeunes béninois avec 12 unités opérationnelles, et le démarrage imminent de 14 unités additionnelles qui emploieront d’ici fin 2024, plus de 35.000 jeunes béninois.

Abdoulaye Bio TCHANE à la GDIZ quelques mois après sa dernière visite. Comme à l’accoutumée, c’est par une séance de travail avec le directeur général de la Société d’investissement et de promotion de l’industrie (SIPI-BENIN), Létondji BEHETON, et le directeur général de l’Agence de promotion des investissements et des exportations (APIEx), Moubarak SOUMANOU, qu’il a démarré la visite ce mardi 18 juin 2024. Avec ces responsables en charge de l’aménagement, de l’exploitation et de la promotion de la zone économique spéciale, il a examiné « les problèmes qui émergent du fait du succès la zone », et liés entre autres, aux logements des travailleurs, le transport de leur zone d’habitation à la zone économique spéciale, ainsi que les questions de sécurité qui d’après lui, deviennent de plus en plus importantes. Avec les DG de la SIPI-BENIN et de l’APIEx, le ministre d’Etat assure pouvoir « trouver rapidement » de solutions à ces problèmes et faire en sorte qu’il n’y ait pas de cessation d’activités afin que les commandes soient honorées. L’autorité ministérielle s’est par ailleurs dite très satisfaite de ce que les carnets de commandes sont déjà remplis, et les industriels au sein de la zone sont en mesure de fournir tous les clients en attente. Et parlant de clients, l’un des plus gros clients est bien la FIFA, avec la confection de plus de 700.000.000 de maillots.

Abdoulaye Bio TCHANE a visité le centre de confection de vêtements, très performant d’après lui, et qui a déjà exporté des produits Made in Benin en direction des Etats Unis, la marque TCP (The Children Place), et récemment, une autre commande de KIABI, une prestigieuse marque française. Après l’unité de confection de vêtements, cap a été mis sur la première unité intégrée de textile, et l’industrie de fabrication de carreaux.

« D’ici la fin de l’année, on aura 14 unités additionnelles qui auront fini de s’installer et d’être opérationnelles, et […] plus de 35.000 emplois qui seront créés sur ce site », c’est l’annonce faite par le ministre d’Etat. Ces chiffres suivant ses explications, dépassent les prévisions, 20.000 emplois à fin 2024. Mais pour tourner les industries et recruter ce nombre important de jeunes, il faut de la matière première.

La matière première à la GDIZ, une question d’intérêt national

Pour que les industries implantées au sein de la GDIZ tournent, il faut de la matière première ; et cela devraient préoccuper tous les Béninois. Le ministre d’Etat l’a souligné au cours de la visite ce mardi. Exporter les matières premières de façon brute, n’arrange pas, et ne permet pas non plus aux producteurs d’avoir « la meilleure rémunération de leurs productions ». « Nous voulons que ces produits agricoles (le coton, les noix de cajou, le soja, le karité, etc), qui peuvent être transformés ici et ailleurs dans le pays, puissent l’être, pour créer davantage de valeur avant d’être exportés. Ce faisant, nous allons garder ici la main d’œuvre », a-t-il poursuivi.

S’agissant de la main d’œuvre, c’est 35.000 emplois qui seront créés d’ici fin 2024, pour des prévisions estimées à plus de 300.000 emplois d’ici les 10 prochaines années. Abdoulaye Bio TCHANE après ce rappel, a précisé que « fournir la matière première à ces unités, est une question d’intérêt national si nous voulons qu’il y ait davantage de valeur créée du fait de notre production. A cet effet, chaque béninois, les producteurs y compris, doivent selon lui, participer à la sécurisation des matières premières et éviter que les noix de cajou, le soja, et autres produits agricoles, sortent du pays avant d’être transformés ; ce qui va de l’intérêt de tous.

F. A. A.

Source : 24 HEURES AU BENIN

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