Il se fait passer pour un officier de l’armée pour escroquer son amante

La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a auditionné mardi 25 juin 2024, un homme pour une affaire d’escroquerie. Le prévenu s’est fait passer pour un militaire pour escroquer une veuve avec qui il entretient une relation amoureuse.

Pour escroquer son amante, un homme se fait passer pour un militaire en poste à la Présidence de la République. Le dossier était au rôle de l’audience correctionnelle, mardi 25 juin 2024, à la CRIET.

Dans sa déposition, la victime a expliqué comment elle a fait la connaissance du prévenu après le décès de son époux. L’homme avant de devenir son amant, faisait partie de ses clients. Voulant refaire sa vie après le décès de son mari, elle affirme n’avoir pas trouvé d’objection à ses avances. Dans ses déclarations, elle informe avoir « totalement » fait confiance à ce dernier, en raison des garanties qu’il présentait.

Banouto informe qu’au procès, la victime a déclaré devant les juges qu’il changeait de véhicules à chaque fois qu’il devrait aller la voir.

Le prévenu selon les déclarations de la victime, lui aurait également miroité qu’il investit dans une structure d’octroi de crédit à Cotonou.

Rassurée, elle entreprit avec le client devenu son amant, la vente de son véhicule pour l’achat d’un autre. Il se charge alors de vendre le véhicule sans retourner les sous à sa conjointe.

Au procès mardi dernier, la victime déclare avoir vu le véhicule en circulation quelques semaines après, alors que son amant lui a fait croire que la voiture avait une grosse panne. Dans cette affaire, elle aurait interpellé la nouvelle propriétaire.

L’aventure amoureuse entre l’accusé et sa victime a été également marquée par une histoire de prêt de 3,8 millions de francs CFA. Mais le prêt n’a pas été mis à la disposition de la victime selon ses déclarations à la barre. Le prévenu aurait évoqué un problème spirituel pour l’en empêcher.

La veuve réclame la réparation d’un préjudice estimé à près de 05 millions de francs CFA.

A la barre, l’accusé n’a pas reconnu les faits mis à sa charge. Il a été auditionné le même jour dans un autre dossier « d’abus de confiance, de fausses attestations et de blanchiment de capitaux » portant sur un montant de 79 millions de francs CFA dans une structure de microfinance. Cette seconde affaire implique deux chefs d’agence de la structure plaignante. Il leur est reproché d’avoir octroyé plusieurs millions de francs CFA de crédits fictifs sur la base de faux documents. Une autre audience est prévue pour le 12 août 2024.

F. A. A.

Source : 24 HEURES AU BENIN

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